L'anémie est un problème de santé relativement fréquent qui se caractérise par un manque de globules rouges. Les globules rouges sont des cellules que l’on retrouve dans le sang. Ils servent entre autres à apporter de l’oxygène aux tissus et aux organes. L’Organisation Mondiale de la Santé définit l’anémie comme un taux d’hémoglobinémie inférieur à 13 g/dL chez l’homme adulte, et inférieur à 12 g/dL chez la femme.
L'anémie est un problème de santé relativement fréquent qui se caractérise par un manque de globules rouges. Les globules rouges sont des cellules que l’on retrouve dans le sang. Ils servent entre autres à apporter de l’oxygène aux tissus et aux organes. L’Organisation Mondiale de la Santé définissent l’anémie comme un taux d’hémoglobinémie inférieur à 13 g/dL chez l’homme adulte, et inférieur à 12 g/dL chez la femme.
Pour produire des globules rouges, l’organisme a besoin de divers éléments apportés par l’alimentation : le fer, la vitamine B12 et la vitamine B9 (ou folates). Des millions de nouveaux globules rouges sont produits chaque jour pour remplacer ceux qui sont normalement détruits. Ils sont fabriqués par la moelle osseuse.
Un manque de fer, de vitamine B12 ou B9, indispensables à la fabrication de l’hémoglobine. C'est la cause la plus fréquente d'anémie et la plus simple à traiter.
Un déficit en érythropoïétine (EPO). Cette hormone qui active la moelle osseuse est normalement fabriquée par les reins. L’anémie peut donc être liée à une insuffisance rénale.
Un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse, tissu de l'os où se forment les globules rouges et l'hémoglobine. Cette insuffisance médullaire peut être provoquée par un produit toxique ou un médicament. Elle peut également survenir à cause d'un cancer ou au cours du vieillissement naturel.
Une perte importante ou faible, mais prolongée, de globules rouges, par saignement (ou hémorragie) est responsable d'une anémie. La cause peut être :
On parle dans ce cas d’anémie hémolytique, forme plus rare d'anémie. Plusieurs causes sont possibles car elle peut être génétique et donc héréditaire. Parmi les maladies héréditaires on trouve la drépanocytose ou la thalassémie. Elle peut être aussi auto-immune, c’est-à-dire que le corps produit des anticorps contre ses propres globules rouges.
Le traitement de l’anémie dépend du taux d’hémoglobine dans le sang et des symptômes que présente le patient. Lorsque le taux d’hémoglobine est en dessous de 8 g/100 ml, l’anémie doit être traitée assez rapidement. En effet, elle peut entraîner des conséquences importantes. Le plus souvent, une transfusion de sang est envisagée.
Le médecin prescrit pour traiter l'anémie par carence en fer, un médicament à base de fer à prendre par la bouche et en dehors des repas. Il peut provoquer des douleurs abdominales et une coloration noire des selles sans gravité, qui disparaît à l’arrêt du traitement. Une perfusion de fer peut être nécessaire si les pertes sont importantes ou si le traitement est mal supporté.
Le traitement diffère selon la cause. Par exemple, chez la femme enceinte, une supplémentation est systématiquement prescrite dans le cadre du suivi mensuel de la grossesse car ses besoins en vitamine B9 sont augmentés, surtout dans les premières semaines.
Dans certaines situation, le médecin peut prescrire des injections d’érythropoïétine (ou EPO). Cette hormone naturellement fabriquée par le rein stimule la moelle osseuse pour fabriquer des globules rouges. Elle est recommandée avant une intervention car elle peut permettre de limiter le risque de transfusion.
À limiter, car source de multiples complications, c'est le traitement de dernier recours, parfois indispensable. Certaines interventions chirurgicales peuvent favoriser un saignement et nécessiter que vous soyez transfusé(e). Il est toutefois possible que la décision de transfuser soit prise alors que vous serez sous anesthésie.
En conséquence, cette information est assez largement diffusée en pré-opératoire, et le fait qu’elle vous soit communiquée ne signifie pas nécessairement que vous recevrez une transfusion. Si vous avez dû recevoir une transfusion durant l’anesthésie, vous en serez informé(e) dès le réveil.
Selon le contexte et la cause de l'anémie, d'autres traitements peuvent être proposé par votre médecin.
Selon l’OMS, 25 % de la population mondiale souffre d’anémie. La moitié de ces cas serait attribuable à une carence nutritionnelle en fer. Les femmes qui ont des menstruations abondantes, les enfants d’âge préscolaire et les femmes enceintes sont les plus à risque d’anémie.
Les femmes enceintes sont particulièrement touchées, surtout en fin de grossesse. En effet, leurs besoins en fer augmentent considérablement, du fait de la croissance du fœtus et du placenta, ainsi que de l’augmentation importante du volume sanguin.
L’anémie doit être impérativement diagnostiquée en pré-opératoire et traitée dans le cadre de chirurgie à risque hémorragique. Parmi les décès imputables au moins partiellement à l’anesthésie, des « imperfections » dans la gestion des pertes sanguines étaient notées dans près d’une centaine de cas par an sur 419 au total dans une étude sur la mortalité, soit plus de 20% des décès sont imputables à l’anesthésie sur une période de 3 ans.
Les résultats de cette étude permettent de montrer que le risque de non-transfusion ou surtout de délais transfusionnels est très largement supérieur à celui des accidents liés la transfusion.